![L’autrice Anne Bernard-Lenoir en résidence à l’école Notre-Dame-de-la-Paix](https://journalmetro.com/wp-content/uploads/2022/02/ACTU-IS-Anne_bernard_lenoir_02.jpg?resize=1051%2C591)
L’autrice Anne Bernard-Lenoir en résidence à l’école Notre-Dame-de-la-Paix
Métro
Quatre classes de troisième cycle de l’école Notre-Dame-de-la-Paix ont reçu la semaine dernière l’autrice Anne Bernard-Lenoir, qui amorce une résidence d’écriture. À travers différents ateliers, les jeunes apprendront à développer leur talent d’écrivain.
Le projet d’Anne Bernard-Lenoir s’intitule Rimer avec Montréal. Pendant neuf semaines, les jeunes devront composer des alexandrins et des rimes en s’inspirant de la ville de Montréal.
Le thème du projet n’est pas un hasard. Mme Bernard-Lenoir pratique le métier d’écrivaine depuis plus de 15 ans, mais elle est géographe urbaine de formation. «J’ai une maîtrise en urbanisme et je suis une grande amoureuse de Montréal», confie-t-elle.
Au terme du projet, les élèves sélectionneront des passages de leurs créations et les liront à voix haute en classe. D’ailleurs, l’autrice fera un atelier sur la lecture à voix haute avec les 67 élèves participants. Anne Bernard-Lenoir souhaite ensuite faire un montage des extraits audio afin de créer «une courtepointe sonore».
Chaque semaine pendant une heure, les élèves s’inspireront de leur expérience de la ville et de différentes photographies de Montréal. «On va faire un mélange d’écriture individuelle et d’écriture collective. On part de l’idée de chacun et on les exprime tous ensemble en classe pour construire des histoires», explique Anne Bernard-Lenoir.
Son but est de démystifier le métier d’écrivain. Pour elle, tout le monde possède des aptitudes pour écrire des histoires. «On est tous confrontés aux mêmes difficultés. Parfois, on manque d’inspiration, parfois on pense que ce qu’on écrit c’est nul ou au contraire que c’est formidable», décrit l’autrice.
Son objectif est que les élèves développent leur confiance en eux. Pour elle, l’écriture n’est pas seulement une question d’orthographe. «Ils ont tous cela en eux, et souvent ils ne s’en rendent pas compte. Surtout ceux qui ont de la misère en orthographe. Mais ce n’est pas parce que tu as plus de difficulté dans cette discipline que tu n’es pas bon. Il faut aussi de la réflexion et de la logique pour créer une histoire», souligne l’écrivaine.