
L’auteure Anne Berest au Festival des écrivains de Vancouver
Radio-Canada
En janvier 2003, une carte postale arrive dans notre boîte aux lettres. Sans signature, sans message, mais avec seulement quatre prénoms que ma mère reconnaît immédiatement parce que ce sont les prénoms de ses grands-parents, de son oncle et sa tante qui ont été assassinés à Auswitch en 1932. Après tout ce temps, quelqu’un nous envoie cette carte, mais quelqu’un qui ne veut pas dire qui il est, ni pourquoi il nous l'envoie, explique Anne Berest.
Pendant 15 ans, je n’y ai pas pensé du tout. Puis, un événement à l’école de ma fille m'a poussé à résoudre l’enquête de la carte postale, ajoute-t-elle. J’ai écrit ce livre pour les jeunes de 18-20 ans et je voulais bien expliquer le mécanisme de la déportation [qui est très présent dans le livre].
La première partie de La Carte postale raconte l’histoire de la famille d’Anne Berest et la deuxième partie raconte sa quête de réponses.