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L’augmentation de l’impôt sur le gain en capital va affecter négativement la classe moyenne et l’entrepreneuriat
TVA Nouvelles
Le Journal de Montréal rapportait dans son édition du 18 avril dernier qu’un couple de Québécois, Roch et Rose, perdraient 28 000$ de leur fonds de retraite à cause de la hausse de l’impôt sur le gain en capital.
La vente éventuelle du duplex représentera une occasion pour le gouvernement Trudeau de renflouer ses coffres à leurs dépens, puisqu’elle représente leur principal investissement.
Que ce soit ce couple de retraités dont nous parle Le Journal, ou encore le chauffeur d’autobus et sa conjointe enseignante qui, après une vie de sacrifices, ont réussi à s’offrir un petit chalet et qui voudraient éventuellement le revendre, de nombreux citoyens de la classe moyenne seront affectés négativement par cette mesure électoraliste du gouvernent Trudeau.
Quant à l’argument selon lequel cette hausse ne serait pas si pire que cela, car elle ne s’applique pas à la première tranche de 250 000$ des gains réalisés, il n’est tout simplement pas sérieux.
En effet, avec le marché immobilier d’aujourd’hui, les propriétaires de résidences secondaires ou d’immeubles à revenus, même les plus modestes que l’on puisse imaginer, dépassent très largement ce seuil.
Qui plus est, les (vrais) super riches pourront bénéficier de toutes sortes de stratégies fiscales qui leur permettront assurément d’éviter en partie cette hausse d’impôt qui leur est théoriquement réservée.
Il faut aussi réaliser que ces gens fortunés ne sont pas les vilains d’un film de James Bond, quoi qu’en dise un certain populisme intellectuellement malhonnête.
Au contraire, ils contribuent de plusieurs façons au bien-être collectif, notamment en fournissant du capital de risque aux petits entrepreneurs en phase de démarrage ou de croissance.
Pensez ici à la populaire émission des Dragons. Les idées et les employeurs de demain ont absolument besoin de ce capital de risque privé, lequel se trouve évidemment entre les mains des gens plus fortunés, par définition.