
L’au revoir de Geoffrey Gaquère à Espace Libre en trois pièces
Radio-Canada
Le théâtre Espace Libre, à Montréal, a dévoilé cette semaine les pièces qui occuperont ses planches en 2023 et 2024. Il s’agit de la dernière sélection de Geoffrey Gaquère, qui dirige maintenant le Conservatoire d’art dramatique de Montréal, avant que Félix-Antoine Boutin ne prenne les rênes de l’établissement pour de bon.
Je suis très heureux de présenter, d’accompagner et de défendre cette ultime saison de Geoffrey Gaquère, une programmation qui pose un regard singulier sur le monde, où des artistes de toutes les générations se commettent à décortiquer avec sensibilité les rapports entre l’individu, le collectif et la société à travers des propositions véritablement originales, a déclaré ce dernier par voie de communiqué.
Voici trois propositions de pièces de théâtre à mettre à l’agenda.
Difficile de passer outre La traversée du siècle, une adaptation-fleuve de douze heures de l'œuvre de Michel Tremblay par Alice Ronfard, qui sera présentée le 2 septembre prochain à Espace Libre.
Ce marathon théâtral, qui raconte l’histoire du Québec à travers le parcours de trois personnages phares des œuvres du dramaturge (Victoire, Albertine et Thérèse), a d’abord pris la forme d’une mise en lecture présentée l’été dernier à Espace Libre. La création a aussi été déclinée en 40 épisodes d’une série balado divisée en six chapitres.
Espace Libre fait partie des sept théâtre montréalais qui ont répondu à l’appel un peu fou d’Alice Ronfard, qui propose au public de passer une journée entière dans l’univers de Michel Tremblay. La pièce est portée par une distribution d’une vingtaine de comédiennes et de comédiens.
Après avoir fait salle comble la saison dernière, Les érotisseries : essais érotiques consensuels sont de retour sur les planches d’Espace Libre.
Cette succession de tableaux érotiques, qui alterne entre jouissance et tabou, est portée par trois femmes – Marie-Christine Simoneau, Catherine Desjardins-Béland et Éliane Bonin. Si elle a été présentée en sept moutures différentes depuis 2005, on peut s’attendre cette année à redécouvrir la version 2022 de l'œuvre. Les interprètes expliquent avoir senti le besoin de revisiter leurs scènes et d’atteindre un plus large public.
Le pièce est réservée à un public adulte et averti, et présente des scènes de nudité intégrale.