L’Atlético champion de la saison régulière de la CPL
Radio-Canada
En un an, la transformation de l’Atlético a de quoi faire rêver tous les amateurs d’équipes qui connaissent peu de succès. Le onze ottavien est passé de pire équipe de la Première ligue canadienne de soccer (CPL) en 2021 à champion de la saison régulière en 2022.
Ottawa s’est assuré du titre samedi soir avant même de disputer son dernier match. Une défaite du Pacific FC, le seul autre aspirant au titre, a confirmé la nouvelle. Du même coup, l’Atlético met la main sur un montant équivalent à celui remis à l’équipe championne des séries éliminatoires.
Ça fait juste donner une importance à la saison qu’on a eue en gagnant un trophée. Ça récompense le travail qu’on a fait, explique Maxim Tissot, qui rappelle toutefois que le travail n’est pas terminé.
L’Atlético devra remporter une série de deux matchs aller-retour en demi-finale pour espérer remporter le premier championnat de son histoire. En terminant premier de la saison régulière, Ottawa peut maintenant rêver de disputer ce match ultime à domicile.
Ce serait énorme. On a vu le soutien qu’on a vu pendant toute l’année, je pense qu’on pourrait avoir au moins 10 000 personnes au match. Ce serait grand pour le soccer dans la région. Ce serait grand aussi pour le club, poursuit le défenseur gatinois.
Avant de penser aux séries éliminatoires, lui et ses coéquipiers devront affronter le York FC une quatrième et dernière fois de la saison dimanche soir, à 18 h. Les visiteurs sont déjà éliminés et voudront jouer les trouble-fêtes.
On veut gagner le dernier match et montrer le visage d’une équipe digne de gagner le championnat, souligne le milieu de terrain Abdoul Sissoko. L’Atlético devra également s’assurer que ses joueurs canadiens de 21 ans et moins jouent un minimum de 27 minutes dans le duel pour compléter les 2000 minutes totales requises par la CPL en 2022.
Avec ses 13 victoires en 27 parties cette saison, l’Atlético a montré un visage complètement différent que l’an dernier, alors que ses partisans n’ont pu que célébrer 6 gains.
On a un nouveau style de jeu, un nouveau personnel, de nouveaux joueurs et je pense que c’est que du positif pour l’avenir de ce club qui n’a pas fini de grandir, je pense, explique Sissoko, qui fait partie de la nouvelle cohorte qui s’est amenée à Ottawa pendant la saison morte, comme Tissot.