L’assouplissement des mesures sanitaires vous angoisse? Vous n’êtes pas seul
Radio-Canada
Margaret Loniewska a un enfant qui n’est pas admissible à la vaccination contre la COVID-19, et des parents âgés qui ont besoin de soins. Pour ces raisons, elle dit avoir toujours été « extrêmement prudente » pendant la pandémie.
Mais alors que l’Ontario s’apprête à assouplir davantage les mesures sanitaires la semaine prochaine, cette résidente de Toronto confie qu'elle ne sait pas quoi faire et se demande comment assurer sa sécurité et celle de leurs proches
À partir de mardi, les Ontariens pourront se rassembler dans les lieux publics intérieurs sans limites de capacité et sans avoir besoin de présenter leur passeport vaccinal. Les commerces pourront toutefois, à leur discrétion, continuer d’exiger une preuve de vaccination.
Même si Margaret Loniewska estime qu’il serait temps que sa fille apprenne à mieux connaître sa grand-mère, elle a décidé pour l’instant de ne pas les réunir, par prudence. Sa mère de 83 ans est sur le point d'entrer dans un foyer de soins de longue durée, ce qui l'inquiète.
Nous allons juste devoir prier et espérer que tout se passera bien, dit-elle.
La Dre Anna Banerji, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques à l'Université de Toronto, souligne que même si les mesures de santé publique disparaissent, la pandémie est encore là.
Elle croit que les gens doivent rester vigilants malgré l'assouplissement des restrictions.
Bien que 90 % de la population soit entièrement vaccinée, les personnes âgées et les personnes non vaccinées ou immunodéprimées doivent faire très attention à qui elles voient et où elles vont, selon la Dre Banerji.
Les communautés autochtones, en particulier celles du Nord de l'Ontario, devraient par ailleurs bénéficier d'un soutien supplémentaire en matière de tests, de transport et de santé mentale, ajoute-t-elle.