L’Assemblée nationale n’échappe à la pénurie de main-d’œuvre
TVA Nouvelles
À l’Assemblée nationale, les partis, organisations et ministères peinent à trouver le personnel dont ils ont besoin pour mener leurs dossiers, ce qui les force à faire preuve d'imagination pour attirer les candidats.
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«On a été sur les réseaux sociaux (...) chose qui ne se faisait pas vraiment avant. Avant c’était vraiment un circuit plus fermé», déclare Isabelle Melançon, députée du Parti libéral du Québec dans Verdun, ajoutant qu’il est même difficile de recruter dans la base militante «parce qu’il y a des jeunes qui décident de miser sur un emploi qu’ils vont avoir sur une plus longue portée».
Son de cloche semblable du côté du cabinet du premier ministre, dont le directeur des relations médias, Manuel Dionne, confie que bien des candidats se méfient de la précarité de certains emplois du secteur.
«Aux quatre ans il y a des élections et tu peux te retrouver sans emploi le lendemain, ç’a toujours posé un défi», dit-il.
Le fait que le personnel politique occupe des emplois atypiques est une autre raison qui pourrait expliquer la difficulté à recruter du personnel.
«Ça prend un dévouement entier 24 sur 24 de la part des employés du bureau de comté, de la part des employés du cabinet» indique Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor.