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L’art pour soutenir les Ukrainiens
Le Journal de Montréal
Ce n’est pas parce qu’elle est à 7000 kilomètres des siens qu’Anna Spirina, une pianiste de Lévis d’origine ukrainienne, entend rester les bras croisés devant à l’invasion russe dans son pays natal.
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Dès ce dimanche et chaque semaine, de 10 h à midi, dans sa maison du Vieux-Lévis, elle compte recevoir « amis, artistes, journalistes et toutes les personnes qui veulent entendre des discours à propos de l’Ukraine » pour ce qu’elle appelle les brunchs « Stop guerre en Ukraine ».
« Mon Facebook déborde de questions de gens qui se demandent ce qu’ils peuvent faire. Pour moi, rien, mais il faut aider les familles là-bas », explique cette mère de famille qui a immigré au Québec, en 2010.
S’inscrire
D’où cette idée de recevoir les gens chez elle et leur offrir de courtes prestations musicales, des poèmes et les convier à participer à des conversations moyennant une contribution volontaire qui sera remise à un organisme en Ukraine.
Pour participer, il faut réserver au 581-984-0266 parce que les places sont limitées.
Anna Spirina rêve aussi d’organiser un grand spectacle « avec les artistes de Québec et les artistes de l’Ukraine, mais je ne sais pas de quelle façon procéder et de quelle façon les réunir », dit celle qui a enchaîné les entrevues avec les médias, jeudi.