L’armée lance des procédures formelles contre plus de 900 soldats non vaccinés
Radio-Canada
Le ministère de la Défense nationale indique que des procédures formelles ont été lancées contre plus de 900 membres des Forces armées canadiennes qui ont refusé de se faire vacciner contre la COVID-19.
Le chef d'état-major de la Défense, le général Wayne Eyre, a ordonné à tous les militaires d'attester qu'ils avaient été entièrement vaccinés à la mi-octobre. Le délai a ensuite été prolongé jusqu'à la mi-décembre.
Bien que la plupart des membres des Forces armées se soient conformés à cet ordre avec un taux de vaccination de 98,3 % parmi les troupes, quelques centaines ne l'ont pas fait. Ces militaires risquent désormais de devoir quitter l'armée.
Selon les plus récentes données du ministère de la Défense, plus de 830 militaires avaient reçu des avertissements à la fin de décembre. Ils ont reçu l'ordre de suivre des services de conseil et sont en probation pour avoir refusé les injections.
Des examens formels ont également été entrepris contre 100 autres membres non vaccinés après que les mesures correctives ont été épuisées.
La mise en œuvre de tels examens est en général la première étape pour amener des militaires à quitter l'armée. Toutefois, selon le porte-parole du ministère de la Défense, Daniel Le Bouthillier, ces départs forcés ne sont pas attendus avant la fin du mois.
M. Le Bouthillier précise que 44 membres à temps plein des Forces armées ainsi qu'un nombre inconnu de réservistes à temps partiel se sont portés volontaires pour quitter leur emploi plutôt que de se faire vacciner.
Pour les quelques personnes qui ne peuvent pas être vaccinées, chaque cas sera évalué pour déterminer si et quel aménagement est raisonnable, a indiqué M. Le Bouthillier dans un communiqué. Les arrangements tiendront compte de la santé et de la sécurité de l'équipe de la Défense tout en se concentrant sur la poursuite de la réalisation de la mission des Forces armées canadiennes.
Bien que le général Eyre ait fait du vaccin contre la COVID-19 une exigence pour continuer à servir en uniforme, la perte de soldats aggraverait le manque de personnel militaire canadien.