
L’ancien gérant John Gibbons optimiste au sujet des Blue Jays
Radio-Canada
Les Blue Jays de Toronto ne connaissent peut-être pas la saison qu'attendaient les amateurs, mais qu'ils entrent dans les séries éliminatoires par la petite ou par la grande porte, leurs partisans peuvent avoir confiance, estime l'ancien gérant de l'équipe, John Gibbons. Les Torontois sont outillés pour veiller tard, croit-il.
L'Américain, qui a été le gérant des Blue Jays de 2004 à 2008 et de 2013 à 2018, a confié lors d'une entrevue à Radio-Canada qu'il voit des similitudes entre l'équipe torontoise actuelle et celles qu'il a eues sous sa gouverne en 2015 et 2016, celles-là mêmes qui ont gagné une série de division.
Cette équipe, c'est une puissance offensive. C'est un peu pour ça qu'elle est connue, pas vrai? Tout comme nous, ils ont aussi de très bons lanceurs. Certains partants ont connu des hauts et des bas, mais [Alek] Manoah et [Kevin] Gausman ont été très solides au monticule. Et puis, dans l'enclos des releveurs, il y a Jordan Romano, [Tim] Mayza et quelques autres aussi qui ont bien pris leur place [...] Dans l'ensemble, c'est une belle et solide équipe, a-t-il évalué lors d'un entretien par visioconférence.
En date de mardi matin, les Blue Jays présentaient un dossier de 79 victoires et 61 défaites. Ils occupaient le premier rang parmi les équipes repêchées dans la Ligue américaine, quoique l'écart était mince avec les Rays de Tampa Bay et les Mariners de Seattle.
Qu'ils terminent la saison au premier, deuxième ou troisième rang parmi les équipes repêchées, Gibbons ne s'en fait toutefois pas pour les Torontois, pourvu qu'ils entrent dans les séries.
À partir de là, tout est possible. Prenez l'exemple des Braves d'Atlanta l'an dernier. Ils ont éprouvé des difficultés jusqu'en août environ. Ils ont fait d'importantes acquisitions grâce à [leur dg] Alex Antholopoulos et ils se sont enflammés. Ils sont entrés dans les séries comme la meilleure équipe du baseball majeur et ils ont tout écrasé sur leur chemin, raconte-t-il.
John Gibbons estime que, même si les Blue Jays devaient être la dernière équipe à se qualifier pour les séries, occupant donc la troisième place d'équipe repêchée, cela pourrait être positif.
S'ils devaient prendre cette troisième place, ils affronteraient les gagnants de la division Centrale. C'est une bien mauvaise division. Personne ne veut la gagner. Ce n'est pas comme la division Est de l'Américaine alors ce pourrait ne pas être mauvais!
Au moment d'écrire ces lignes, les Guardians de Cleveland trônaient au sommet de la division Centrale avec un dossier de 74 victoires et 65 revers. Les Orioles de Baltimore, qui sont à six matchs des Blue Jays, leur font compétition.