L’Allemagne cherche à discipliner la messagerie Telegram, nid à complotistes
Le Journal de Montréal
Propagation des théories complotistes voire appels au meurtre: la messagerie cryptée Telegram, particulièrement prisée des mouvements anti-vaccin, est dans le viseur des autorités allemandes qui l’accusent de ne pas agir contre la diffusion des propos haineux.
Les opposants à la vaccination contre le COVID-19 sont mobilisés depuis des semaines en Allemagne où ils manifestent régulièrement dans tout le pays lors de rassemblements parfois accompagnés d’incidents.
La tension risque de montrer encore d’un cran alors que la question de la vaccination obligatoire arrive mercredi au Bundestag. Aucun projet de loi n’a encore été déposé au parlement mais les députés vont démarrer des discussions préliminaires sur l’obligation vaccinale, soutenue par le chancelier Olaf Scholz mais qui divise la société et la classe politique.
Dans ce contexte électrique, les «propagateurs de haine» sont dans le viseur du gouvernement et plus particulièrement la messagerie cryptée Telegram.
La ministre de la Justice, Nancy Faeser, veut présenter d’ici Pâques un plan d’action visant à obliger la plateforme à supprimer les messages haineux et à identifier leurs auteurs.
Certains groupes de discussion «d’anti-vax» réunissent jusqu’à 200 000 personnes, selon un décompte de l’AFP.
Faute de coopération, la ministre n’exclut pas l’interdiction pure et simple de l’application en Allemagne.
Avant cela «toutes les autres options doivent avoir échoué», a-t-elle précisé, reconnaissant qu’une coopération européenne était nécessaire sur ce sujet sensible.
Mi-décembre, la police allemande avait mené des perquisitions et saisi des armes lors d’un raid à Dresde après la diffusion de menaces de morts visant, sur une chaine Telegram anti-vaccins, le ministre-président du Land.
La frappe policière liée à la guerre des stupéfiants a permis de déposer des accusations contre une vingtaine d’individus qui auraient été impliqués dans plusieurs crimes violents survenus dans la dernière année. Une quinzaine d’autres personnes – dont certaines d’âge mineur – ont été arrêtées, rencontrées et relâchées sans être accusées, confirme la Sûreté du Québec.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.