
L’Algérie prête à fournir plus de gaz à l’UE «en cas de difficultés»
Le Journal de Montréal
Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l’Europe, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie, a déclaré son patron dimanche.
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Sonatrach est «un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles», a déclaré son PDG, Toufik Hakkar, au quotidien Liberté.
Des apports supplémentaires en gaz naturel ou gaz naturel liquéfié (GNL) restent néanmoins tributaires de la «disponibilité de volumes excédentaires après satisfaction de la demande du marché national» et des «engagements contractuels» envers les partenaires étrangers, a-t-il ajouté.
Sonatrach «dispose d’une capacité non utilisée sur le gazoduc Transmed», qui pourrait servir à «augmenter les approvisionnements du marché européen», selon M. Hakkar. Ce gazoduc peut transporter jusqu’à 32 milliards de mètres cubes par an, quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l’Espagne.
L’Europe est le «marché naturel de prédilection» pour l’Algérie qui contribue actuellement à hauteur de 11 % à ses importations de gaz, souligne M. Akkar.
«L’Algérie exporte un maximum de 22 milliards de mètres cubes via le gazoduc Transmed», ce qui laisse une capacité de 10 milliards de mètres cubes à exporter, a précisé à l’AFP l’ancien ministre algérien de l’Energie Abdelmajid Attar.