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L’aide alimentaire scolaire fait relâche, mais pas la faim des élèves
Radio-Canada
Les initiatives de soutien alimentaire en milieu scolaire permettent chaque année à des milliers d’enfants de la grande région de Québec de ne pas apprendre le ventre vide. Mais que se passe-t-il une fois les classes terminées? Pour que le mot été rime un peu plus avec satiété, Moisson Québec et ses partenaires vont prendre le relais jusqu’à la rentrée.
L’organisme de Québec participe pour une sixième année au programme Après la cloche de Banques alimentaires Canada.
Chaque semaine durant l’été, Moisson Québec, par l’intermédiaire de 13 organismes accrédités, distribue des sacs de collations à plus de 1000 enfants de 5 à 12 ans répartis sur un territoire qui s’étend de Portneuf à Charlevoix, sur la rive nord, et de Lotbinière à Lévis, sur la rive sud.
Les sacs, qui sont remis par Banques alimentaires Canada, contiennent des aliments nutritifs de longue conservation tels que des craquelins, des barres tendres, du lait de soya et du gruau.
Les organismes participants les bonifient à l’aide de produits frais grâce à une subvention offerte dans le cadre du programme.
Ce sont les organismes qui participent au programme qui achètent les aliments qu'ils trouvent pertinents à ajouter aux sacs de collations. Ça peut être des fruits et des légumes de saison, je vois des fois des fromages, des Ficello, des choses comme ça, pour vraiment compléter la collation pour qu'elle soit la plus nutritive possible, mentionne en entrevue à Radio-Canada l’organisatrice communautaire Élyse Groulx, responsable du programme Après la cloche chez Moisson Québec.
En 2021, Moisson Québec a pu combler environ 95 % des besoins de ses partenaires grâce aux 8400 collations envoyées par Banques alimentaires Canada.
Même si l’organisme a reçu un nombre de sacs identique cette année, il ne pourra répondre qu'à 80 % des demandes. Une situation qui s’explique par la hausse du nombre d’enfants nécessitant de l’aide alimentaire.
Selon Élyse Groulx, les effets de l’inflation, en particulier sur le coût du panier d'épicerie, ne sont pas étrangers à ce phénomène.