L’agriculture urbaine facilitée à Saint-Laurent
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L’Arrondissement de Saint-Laurent a modifié plusieurs aspects de sa règlementation afin de faciliter l’agriculture urbaine sur son territoire. En plus d’autoriser les serres en cour arrière des habitations et les potagers dans toutes les cours, l’Arrondissement a élargi les possibilités de cultures intérieures pour les entreprises et leur permet désormais d’établir des serres sur leurs toits.
«En démocratisant l’accès à l’agriculture urbaine, nous voulons non seulement répondre aux besoins grandissants de la population de ces dernières années, mais aussi poser un geste concret pour la biodiversité et le verdissement. Cela favorisera également les circuits alimentaires courts et l’approvisionnement local, en ouvrant la possibilité pour de nouveaux projets novateurs», dit le maire Alan DeSousa par voie de communiqué.
La modification du règlement sur le zonage fait en sorte que les serres seront désormais permises en cour arrière des terrains résidentiels et les potagers dans toutes les cours. Jusqu’à présent, seules les cours arrière et latérales laissaient la possibilité d’y établir un potager.
Si cultiver des fruits et des légumes était déjà autorisé à l’intérieur des bâtiments situés dans des zones industrielles, avec la création d’un nouvel usage «agriculture urbaine», Saint-Laurent ajoute par ailleurs la possibilité de produire des champignons comestibles, des insectes et des poissons.
Cette nouvelle mesure concerne près de 1000 bâtiments industriels et certains bâtiments commerciaux, précise l’Arrondissement dans son communiqué.
Par ailleurs, en autorisant les serres sur tous les toits industriels, sous certaines conditions, l’Arrondissement affirme «consolider sa position de meneur dans le domaine, comme en témoigne la quatrième serre commerciale des Fermes Lufa inaugurée en 2020 et qui représente la plus grande ferme urbaine au monde sur un toit d’un ancien bâtiment industriel».