L’affaire Montpetit hante le congrès libéral
TVA Nouvelles
Visée par des allégations de harcèlement psychologique, Marie Montpetit doit «trouver les moyens de se sortir de cette tempête» afin de retrouver sa place au sein du Parti libéral du Québec, estime la députée Christine Saint-Pierre.
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À l’ouverture du congrès libéral à Québec, le malaise Montpetit est bel et bien palpable. Son père Marc Montpetit, qui est président de l’association libérale de Soulanges, est présent et compte dire sa façon de penser au militant. À la suite des allégations de harcèlement parmi des employés du PLQ à l’Assemblée nationale, la cheffe Dominique Anglade a chassé Marie Montpetit du caucus de manière définitive.
À son arrivée au congrès samedi, Marc Montpetit a réitéré que sa fille a été traitée injustement. Que ce type de problème se règle autrement au PLQ.
«Ça s’est toujours réglé à l’intérieur, c’est comme ça que ça se fait chez les libéraux», a plaidé, celui qui démissionnera de toutes ses fonctions durant la fin de semaine. Il estime que la cheffe Dominique Anglade a eu une attitude «totalitaire» dans ce dossier.
De son côté, la députée libérale Christine Saint-Pierre compte avoir une bonne discussion avec le militant de longue date.
« Je vais lui dire que l’on comprend sa tristesse. Que Marie, c’est une fille que je trouve très intelligente (...) Elle est capable de se sortir de cette tempête-là et elle a un avenir devant elle. Elle est encore jeune», a-t-elle mentionné, ajoutant qu’elle souhaite son retour « s’il y a un cheminement qui est fait».
De son côté, le père de Marie Montpetit ne digère toujours pas le traitement réservé à sa fille. Il claque la porte de l'Association libérale de Soulanges, mais ne déchire pas pour autant sa carte de membre.
« Pour voter un leadership, il faut être membre », a expliqué Marc Montpetit.