
L’achalandage dans les autobus d’Edmonton revient à des niveaux prépandémiques
Radio-Canada
Le mois dernier, le nombre de passages dans les autobus d’Edmonton se chiffrait à 1,3 million, soit un retour aux niveaux prépandémiques de janvier 2019. Ce n’est toutefois pas le cas du train léger sur rail (LRT), où l’achalandage se situe de 60 % à 70 % des niveaux atteints avant l'arrivée de la COVID-19.
Selon la Société de transport d’Edmonton (ETS), la capitale albertaine est une des premières métropoles canadiennes à retrouver son achalandage prépandémique. À Calgary, par exemple, environ 85 % des usagers qui prenaient les transports en commun avant la pandémie sont de retour dans le réseau.
En ce qui concerne les statistiques du LRT, qui semble moins populaire que les autobus, le maire d'Edmonton, Amarjeet Sohi, reconnaît que des problèmes de sécurité pourraient affecter son utilisation.
« Nous augmentons considérablement notre présence en matière de sécurité sur le LRT [...] Plus les gens utilisent les transports en commun, plus sécuritaires ils deviennent. »
De son côté, la Société de transport d’Edmonton explique les disparités entre les autobus et les trains en soulignant que [le] réseau d'autobus est beaucoup plus grand et plus étendu que celui du LRT, atteignant tous les coins de la ville.
ETS ajoute également par écrit qu’ils constatent un fort retour des jeunes qui fréquentent les écoles et les établissements d'enseignement postsecondaire, dont un grand nombre utilise le service d'autobus.
Pour répondre à une demande croissance en dehors des heures de pointe, ETS ajoutera également 500 heures hebdomadaires de service sur les lignes de bus de la capitale albertaine.