L’Abitibi-Témiscamingue au coeur d’un festival de cinéma québécois en France L’Abitibi-Témiscamingue au coeur d’un festival de cinéma québécois en France
Radio-Canada
C’est extraordinaire comme événement!, lance-t-il. Florac est située à une heure et demie de Montpellier et à quatre heures de Marseille, dans une région méconnue, les Cévennes, la moins densément peuplée de France. Il y a des liens à faire avec l’Abitibi-Témiscamingue. Organiser un festival de cinéma dans une région comme ça, c’est un peu comme tenir un festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. C’est un geste de résistance et dire: ‘’salut, on existe!’’ Cet événement a 14 ans et depuis 7 ou 8 ans, il a pris une tournure d’être 100 % cinéma québécois, souligne Dominic Leclerc.
L’Abitibien s’est retrouvé dans la programmation de Vues du Québec après avoir rencontré le directeur de l’événement aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2020, alors qu’il y présentait son film Les chiens-loups.
Il m’avait alors fait part de son intérêt pour Les chiens-loups. C’est un festival qui essaie de prendre plus d’un film d’un même réalisateur. Il y a comme un sentiment de rétrospective de présenter plusieurs films dans le cadre d’un festival, quelque chose de super chouette, raconte-t-il. À l’image d’un festival régional, c’est comme du vrai monde. À Rouyn aussi, c’est un vrai public, dans le sens où il y a quelque chose de chaleureux.
Dominic Leclerc savoure pleinement son séjour là-bas jusqu’à maintenant. C’est extraordinaire de représenter notre région. Cette année, ils [les organisateurs du festival) ont fait une thématique Abitibi-Témiscamingue. L’an passé, c’était le Bas-St-Laurent en vedette, je crois. J’ai avec moi des compatriotes de la région en Alexandre Castonguay, Beatriz Mediavilla et Éric Morin, mentionne-t-il en ajoutant que son film a reçu une très belle réception du public là-bas.
L’artiste rouynorandien a présenté une autre de ses oeuvres, Cultura, au festival Vues du Québec. Cultura parle d’une démarche de mobilisation culturelle dans une région un peu éloignée des grands centres. C’est donc un film qui est venu parler aux gens de Florac. Le film dure 30 minutes et on a ensuite discuté du sujet pendant une heure et demie. Quand la discussion est plus longue que le film, c’est assez positif, fait-il observer.