L’Abitibi-Ouest gagne 80 nouvelles places en services de garde
Radio-Canada
L’Abitibi-Ouest a connu une forte hausse du nombre de places en services de garde éducatifs au cours de la dernière année.
En tout, ce sont 80 nouvelles places en CPE qui ont été créées, selon le bureau coordonnateur du CPE Les Petits Chatons. L’organisme trace ce bilan un an jour pour jour après le lancement de mesures incitatives visant à maximiser le développement de services de garde éducatifs en milieu familial, en communauté et en entreprises sur son territoire.
Des partenaires du milieu se sont impliqués pour créer un fonds de 125 000 dollars qui permet d’offrir une aide de 2500 dollars aux nouveaux responsables de services de garde accrédités, une somme qui s’ajoute aux 3500 dollars également offerts par le ministère de la Famille.
Ces mesures incitatives ont eu l’effet escompté, selon Bianca Matte, directrice générale du CPE Les Petits Chatons.
Nous, on l’a vu, assure-t-elle. C’est vraiment une année record, c’est du jamais vu pour notre organisme. L’an passé, on a accrédité 10 nouvelles [responsables de services de garde accrédités]. Cette année, c’est 15. C’est bien au-delà de notre objectif.
Le bureau coordonnateur du CPE Les Petits Chatons a aussi pu miser sur le projet pilote du ministère de la Famille qui permet, jusqu’en 2027, de mettre en place des services de garde éducatifs en communauté et en entreprise.
La formule permet, par exemple, à deux responsables d’offrir le service dans un lieu autre qu’à la maison et d’accueillir 12 enfants au lieu de neuf. Huit de ces projets ont vu le jour ou sont sur le point de voir le jour sur le territoire d’Abitibi-Ouest, dont quatre à La Sarre et les autres en milieu rural, à Authier, Palmarolle, Poularies et Taschereau.
À Palmarolle, les responsables Priscilla Labranche et Janick Fortin accueillent 12 enfants dans un local qu’elles louent dans l’édifice de la salle municipale, en plein cœur du village. Une formule qui plaît beaucoup à Mme Labranche.
Ma maison reste ma maison. Et ça fait du bien de sortir, d’être ailleurs. Mais sinon, c’est comme à la maison, on se sent comme une petite famille ici. On est deux amies. L’aide financière qu’on a reçue nous a beaucoup aidées. Parce que c’est quand même assez dispendieux, les tables, les barrières, tout le matériel nécessaire. On l’a tout investi dans la garderie, mentionne Priscilla Labranche.