
L'ABC du référendum avec Gilles Poulin L'ABC du référendum avec Gilles Poulin
Radio-Canada
On parle ici d’un référendum consultatif pour avoir le pouls de la population. Cependant, le résultat ne lie pas le conseil municipal à respecter le résultat. Au terme de la démarche, le conseil municipal pourrait poursuivre le projet, le suspendre ou y renoncer de façon définitive , expliquait Gilles Poulin en entrevue à Toujours le matin.
L’ancien greffier doute de la pertinence de la démarche qui, à son évaluation, coûterait autour de 500 000 $. On pourrait se poser la question. Si le conseil décide de rejeter le projet, n’est-ce pas là une forme de mini référendum qui nous donne une bonne indication? , questionnait-il. La démarche aurait pour conséquence de diviser la population, selon ce dernier.
Quant aux élus qui craignent la démarche référendaire, évoquée d’abord par le directeur général d’Innovation et développement économique Trois-Rivières, Mario De Tilly, M. Poulin se fait rassurant. Ce sont les élus qui décideront s’ils veulent ou pas tenir un référendum , précise-t-il. S’ils disent non au projet du Carrefour 40-55, en toute logique, ils devraient refuser aussi le référendum.
Enfin, Gilles Poulin a fait un retour en arrière pour rappeler que l’achat des terrains du District 55, et où se situe aussi le parc industriel Carrefour 40-55, ont été achetés sans que la Ville fasse d’études de sol.
Quand les terrains ont été achetés, c’est Yves Lévesques (alors maire de Trois-Rivières) qui les voulait de façon absolue. Ça le titillait, ça l’excitait d’avoir une vitrine en bordure de l'autoroute. Il n’y a pas eu d’études de sol; on ne s’est pas préoccupé de la capacité portante du sol, ni de la présence de milieux humides , a rappelé l’ancien greffier.