L’aéroport de Saint-Hubert aura droit à un nouveau terminal
Radio-Canada
L'Aéroport de Saint-Hubert à Longueuil prévoit se doter d'un nouveau terminal qui pourrait coûter jusqu'à 200 millions de dollars, a appris Radio-Canada.
Les détails du projet seront annoncés lundi matin lors d'une conférence de presse à laquelle participeront Yanic Roy, directeur général de l'aéroport; Geneviève Guilbault, vice-première ministre du Québec et ministre des Transports et de la Mobilité durable, et Catherine Fournier, mairesse de Longueuil.
Selon nos informations, le terminal sera situé à l'est de l'aéroport, couvrira 40 000 mètres carrés et sera doté de neuf portes d'embarquement. Une infrastructure d'une telle taille peut accueillir jusqu'à trois millions de passagers chaque année.
C'est la compagnie aérienne torontoise Porter Airlines qui devrait s'y installer, afin d'offrir 12 vols intérieurs quotidiens. Actuellement, quelque 200 avions décollent chaque jour de l'aéroport.
Depuis plusieurs années, les activités de l'aéroport de Saint-Hubert créent des frictions avec les résidents du secteur en raison du bruit des avions.
L'établissement accueille notamment des pilotes apprentis, dont les appareils survolent des quartiers résidentiels à basse altitude. En juin 2010, l'aéroport a dû interdire les vols le dimanche sur sa piste principale et imposer certaines restrictions les autres jours de la semaine en raison de plaintes accumulées à l'égard de ces avions.
En août 2018, l'aéroport a inauguré une nouvelle piste principale en mesure de recevoir des gros appareils tels que l'Airbus A220/320 ou le Boeing 737-200.
Un an plus tard, plus de 300 des citoyens de Saint-Bruno-de-Montarville ont déposé une pétition, se plaignant de la pollution sonore. Je ne pense pas que le développement économique doit se faire au détriment de la santé et la sécurité des citoyens, avait alors déclaré le maire de l'époque de la ville, Martin Murray.
Au conseil de l'agglomération de Longueuil, le bruit des avions de nuit a provoqué des échanges houleux en novembre 2019. Des policiers ont même dû être appelés en renfort pour expulser des personnes, qui sont finalement parties par elles-mêmes.