L’a b c de la classe de neige
Radio-Canada
Les classes de neige, vous connaissez? Comme en témoignent nos archives, ce court voyage en nature a été intégré dans le calendrier des écoles primaires au cours des années 60.
« Depuis quatre ans, il y a au Québec des classes de neige qui permettent aux enfants de nos villes de se refaire une santé ou de se conserver en bonne santé sans interrompre leurs études académiques »
Le 7 février 1968, le magazine d’information Aujourd’hui s’intéresse à une nouvelle formule mise en place par la Commission scolaire de Montréal : les classes de neige.
Le journaliste Bernard Derome a accompagné un groupe d’élèves durant leur séjour à la base de plein air du Mont Blanc, dans les Laurentides.
Les jeunes garçons sont enchantés par leur expérience en nature. Et ce n’est pas que des vacances!
Une journée type en classe de neige est mi-pédagogique, mi-sportive. Les cours réguliers se donnent en avant-midi et font place aux activités de plein air après le dîner.
Les élèves demeurent sous la supervision des enseignants en soirée. Ils participent à la corvée de vaisselle et partagent un dortoir de « lits qui craquent » avec leurs camarades.
La classe de neige, explique un représentant du ministère de l’Éducation, est « une situation privilégiée que l’on offre à l’enfant, où il vient vivre des expériences humaines de grande qualité, de grande valeur ».
La classe de neige modifie les relations entre les élèves et avec leurs enseignants.