L’état des finances d’Amos préoccupe le candidat André Brunet
Radio-Canada
Le candidat à la mairie André Brunet se dit particulièrement inquiet de l’état des finances de la Ville d’Amos. S’il est élu, il a bien l’intention de redresser la situation.
La première semaine de campagne électorale de celui qui a été maire de 1990 à 1998 s’est surtout passée sur le terrain.
André Brunet a multiplié les rencontres avec les citoyens, visitant commerces et industries. Absent de la vie publique depuis près de 20 ans, il est heureux de constater que les gens ne l’ont pas oublié.
J’ai beaucoup d’écoute et beaucoup de gens intéressés à ma candidature, ça m’encourage beaucoup. Il faut dire qu’à Amos, moi, je suis bien connu. J’ai été dans la chose publique pendant une vingtaine d’années. Les gens me connaissent et me reconnaissent, donc j’ai un bel accueil de la part des gens, a-t-il confié.
Parmi ses principales préoccupations en ce début de campagne, André Brunet évoque l'état des finances à la Ville. Il souhaite apporter des correctifs au niveau de la dette et des taxes pour les ramener à des niveaux qu’il qualifie de raisonnables.
On est rendus avec une dette de 42 millions de dollars, et on est toujours que 13 500 habitants. Le taux de taxes est le plus élevé dans la région, la dette par tête de pipe est la plus élevée dans la région, je pense qu’il faut faire un redressement au niveau des finances de la Ville. Ce que j’en comprends, c’est que le conseil actuel et Monsieur le maire en particulier, n’ont pas l’air de s’en préoccuper beaucoup. Ça, pour moi, ça me dérange un peu. Je pense qu’à l’époque, j’avais une autre méthode de travail qui était plus respectueuse des gens. Aujourd’hui, on monte les taxes et on se fout un peu de ce que la population peut en dire, affirme-t-il.
Invité à réagir, le maire sortant Sébastien D’Astous a reconnu que le compte de taxes des citoyens est légèrement plus élevé que dans d’autres villes, mais il fait une lecture différente de celle de son opposant.