![L’électronique verte imprimable, une réalité à l’Université de Calgary](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/solaire-imprimable-electronique-vert.png)
L’électronique verte imprimable, une réalité à l’Université de Calgary
Radio-Canada
Des chercheurs de l’Université de Calgary ont développé une encre organique et biodégradable qui permet d’imprimer en 3D des appareils électroniques comme des cellules photovoltaïques entièrement recyclables, semi-transparentes et souples. Ils sont maintenant prêts à commercialiser leur prototype, une première au Canada.
La quête aux innovations technologiques vertes est en plein essor à travers le monde et beaucoup fondent leurs espoirs sur l’énergie solaire.
En une heure, la Terre reçoit en énergie solaire l’équivalent de ce que l’on consomme en une année, estime le professeur Mario Leclerc, directeur scientifique du Réseau canadien du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (Nouvelle fenêtre) (CRSNG) sur l’électronique imprimée verte (GreEN).
On estime que nos besoins énergétiques vont augmenter de 47 % au pays d’ici 2050, selon la Régie de l’énergie du Canada.
Le Canada est parmi les champions mondiaux, avec l’Arabie saoudite, de la consommation d’énergie par [habitant], renchérit Mario Leclerc.
Seul 0,3 % de notre électricité provient de l’énergie solaire, mais déjà on entrevoit des problèmes avec les appareils vétustes. Le Canada pourrait accumuler jusqu’à 800 000 tonnes de panneaux solaires (Nouvelle fenêtre) en fin de vie en 2050, selon les calculs de l’International Renewable Energy Agency, et le recyclage de ces panneaux s’annonce compliqué.
De plus, ces panneaux sont lourds et coûteux, ce qui les rend peu accessibles.
C’est pourquoi l’Université de Calgary s’est lancée, comme de nombreuses autres universités au Canada et à travers le monde, dans la recherche de solutions durables, notamment grâce à l’électronique verte imprimable.
Le professeur et chimiste Gregory Welch a fondé il y a sept ans le groupe de recherche Welch au sein du Département de chimie de l’Université de Calgary, un laboratoire où les étudiants peuvent non seulement développer des matériaux durables pour la conversion, les stockages et l’efficacité énergétique, mais aussi être en mesure de les utiliser dans le développement d’appareils électroniques et de tester leur efficacité.