L’économie du Restigouche souffre particulièrement de la pandémie
Radio-Canada
La région du Restigouche est plus durement touchée que les autres au Nouveau-Brunswick par les effets économiques de la présente pandémie, selon l'étude menée par un économiste de l'Université de Moncton.
Pierre-Marcel Desjardins a étudié l'impact économique des restrictions frontalières avec le Québec, dans les régions d'Edmundston et de Campbellton, ainsi qu'avec la Nouvelle-Écosse, dans la région de Sackville.
L'impact de la fermeture des frontières a été beaucoup plus important dans la région de Campbellton que ç’a été ailleurs, a-t-il conclu.
Selon l'économiste, la région de Campbellton agit comme un pôle commercial pour un large territoire qui s'étend des deux côtés du pont interprovincial.
Il estime que pendant une longue période, les commerces néo-brunswickois ont été privés d'un bassin important de consommateurs québécois qui venaient normalement faire des achats ici.
Que certaines entreprises aient vu leur chiffre d'affaires diminuer de 40, 50 % durant la pandémie, dit-il, c'est tout à fait plausible.
Parce que les entreprises de la région ont été touchées plus sévèrement par les restrictions imposées par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, M. Desjardins est d’avis que la province a la responsabilité de leur venir en aide.