L’école des pêches souffle ses 75 bougies
Radio-Canada
Après 75 ans d’histoire et plusieurs moments critiques, l’École des pêches et de l’aquaculture estime avoir su démontrer sa pertinence auprès de l’industrie.
Au fil des changements d'organisation et de missions, l’École des pêches et de l’aquaculture estime néanmoins avoir su démontrer sa pertinence et sa capacité d'adaptation à une industrie qui a aussi bien changé en 75 ans.
L’école de Grande-Rivière marque d’ailleurs son anniversaire avec une hausse d’intérêt envers ses programmes de formation.
Il ne faut pas oublier qu’à quelques exceptions près, les six dernières années ont été les meilleures de l'histoire de l'industrie des pêches. On a une industrie maintenant qui vaut un milliard de dollars, commente le rédacteur en chef de Pêche Impact, Robert Nicolas.
M. Nicolas estime que la prochaine rentrée scolaire s’annonce comme une des plus importantes des 10 dernières années.
Ils pourraient être bien plus d’une centaine à la prochaine rentrée à l’automne, selon lui. Au moment où on se parle, dit-il, on a un nombre d'inscriptions record en mécanique marine pour la session d'automne qui va démarrer en août prochain.
Nouvellement retraité, celui qui a travaillé 35 ans à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) est un observateur privilégié du monde des pêches.
La pêche aujourd'hui, dit-il, est devenue une grosse business. Ce n'est plus la même pêche si on retourne 30, 40 ans, 50 ans en arrière, avec le petit pêcheur dans son southwest, sa barge qui prend le large.
Les flottilles se sont spécialisées et professionnalisées. On travaille avec la dernière technologie, le poisson ne peut plus se cacher, on est capable de le repérer facilement. C'est devenu payant aussi parce que les conditions de capture se sont améliorées. Les engins sont de plus en plus sophistiqués, performants, explique Robert Nicolas.