Légère augmentation des infections à la COVID-19 observée dans les eaux usées en Ontario
Radio-Canada
Une « légère augmentation » de la propagation de la COVID-19 est observée dans la province.
Cette tendance est le résultat de l'observation de données de surveillance des eaux usées, a déclaré jeudi un membre du groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19.
Malgré ces données, les mois à venir devraient être plus cléments.
Le printemps débute, les températures seront plus chaudes, donc nos perspectives d'augmentation potentielle semblent relativement bonnes à court terme, a indiqué Karen Born, la directrice scientifique adjointe du groupe consultatif scientifique ontarien de lutte contre la COVID-19.
[Mais] à mesure que l'immunité des vaccins ou d'une infection antérieure diminue, à l'approche de l'automne, nous pourrions à nouveau voir une hausse des cas de la COVID-19 comme celles que nous avons connues au cours des deux dernières années, a-t-elle ajouté.
Selon elle, des vagues saisonnières du coronavirus surviendront, semblables à celles observées avec la grippe. Les experts espèrent que certaines des mesures de santé publique les plus restrictives qui ont été mises en place, comme les fermetures d'écoles, ne seront pas nécessaires.
Le groupe scientifique s’est appuyé sur la surveillance des eaux usées, la positivité des tests et des données de mobilité pour modéliser les possibles tendances de la COVID-19 depuis que la province a réduit l’accès aux tests PCR à la fin de l'année dernière.
Le groupe scientifique devrait publier sa dernière modélisation sur la maladie jeudi à midi.
Selon Karen Born, l'Ontario est actuellement dans une très bonne position avec des taux élevés de vaccination qui réduisent les formes graves de la COVID-19 et les hospitalisations.