Kim Jong-un refuse de discuter avec les États-Unis
Radio-Canada
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un rejette l'offre de dialogue des États-Unis, la qualifiant de « façade » et accusant le président Joe Biden de poursuivre les « actes hostiles » de ses prédécesseurs, ont rapporté jeudi les médias officiels nord-coréens.
Dans le cadre de ses efforts de dénucléarisation, le gouvernement Biden a dit à plusieurs reprises être disposé à rencontrer des responsables nord-coréens partout, à tout moment et sans condition préalable.
Mais dans un discours-fleuve devant l'Assemblée suprême du peuple, le Parlement nord-coréen, Kim Jong-un a qualifié cette offre des États-Unis de façade pour masquer leur fourberie et leurs actes hostiles, et une poursuite de la politique hostile des précédentes administrations.
Depuis l'avènement de la nouvelle administration américaine, la menace militaire des États-Unis et leur politique hostile à notre encontre n'ont pas changé du tout, elles sont devenues plus trompeuses, a poursuivi M. Kim, selon des propos rapportés par le quotidien officiel Rodong Sinmun.
La crise la plus fondamentale qui met en pièces les principes de base de la paix et de la stabilité internationale est l'abus de pouvoir et la coercition par les États-Unis et leurs partisans, a ajouté le dirigeant nord-coréen.
Kim Jong-un a par ailleurs jugé prématuré le récent appel du président sud-coréen Moon Jae-in à mettre officiellement fin à la guerre de Corée, qui s'était achevée en 1953 par une trêve et non par un traité de paix, laissant les deux parties techniquement en guerre depuis.
Un tel acte ne pourra avoir lieu que lorsque le respect mutuel sera garanti et les opinions injustes et le deux poids, deux mesures abandonné, a averti le leader nord-coréen.