Kamala Harris en Corée du Sud au lendemain de tirs de missiles du Nord
Radio-Canada
La vice-présidente américaine Kamala Harris a visité jeudi la frontière sud-coréenne, lourdement fortifiée, avec le Nord, lors d'un voyage visant à renforcer l'alliance de sécurité avec Séoul.
La Corée du Nord a procédé à deux tirs de missiles balistiques dans les jours qui ont précédé sa venue, poursuivant une série record de tests d'armes depuis le début de l'année.
Dans un poste d'observation situé au sommet d'une colline escarpée surplombant la Corée du Nord, Mme Harris a observé la frontière à l'aide de jumelles, tandis que des soldats américains et sud-coréens lui indiquaient les caractéristiques de la région, notamment ses défenses.
L'engagement des États-Unis pour la défense de la Corée du Sud est inébranlable, a-t-elle déclaré, assurant que Washington et Séoul étaient alignés dans leur réponse à la menace croissante que représentent les programmes d'armement du Nord.
S'ils souhaitent tous deux une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, a-t-elle poursuivi, les deux pays alliés sont, en attendant, prêts à faire face à toute éventualité.
La vice-présidente a également visité le village de la trêve de Panmunjom, où Donald Trump, alors président des États-Unis, avait rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en 2019, et s'est entretenue avec des soldats américains au Camp Bonifas, un poste militaire des Nations unies.
Sa visite de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées pourrait servir de prétexte à une nouvelle escalade verbale de la part de Pyongyang.
S'exprimant à bord d'un destroyer américain dans une base navale avant son départ du Japon, Mme Harris a accusé le régime de M. Kim de menacer la stabilité régionale par de nouveaux tirs de missiles, et a dénoncé son programme d'armement illicite.
La vice-présidente américaine s'était préalablement rendue au Japon pour assister aux funérailles nationales de l'ancien premier ministre assassiné, Shinzo Abe.