Justin Trudeau accusé d’être trop frileux face à la Chine par Alexis Brunelle-Duceppe
Radio-Canada
Le député bloquiste de Lac-Saint-Jean juge que le premier ministre canadien manque cruellement de fermeté face à Pékin.
Alexis Brunelle-Duceppe reconnaît que le ton adopté récemment par Justin Trudeau a été plus mordant que par le passé en évoquant sa récente sortie sur la possible ingérence de la Chine lors des élections fédérales.
« Je ne peux pas être en désaccord avec ça, mais ce ne sont que des mots », s'empresse-t-il néanmoins d'ajouter.
« Soudainement, il dit qu'il veut adopter un ton plus agressif envers la Chine, mais, moi, je pense que ça doit venir avec des actions », précise M. Brunelle-Duceppe, clairement peu impressionné.
Du même souffle, il rappelle que l'année dernière, au moment où les élus fédéraux ont eu à se prononcer sur une motion conservatrice visant à reconnaître que Pékin perpétrait « un génocide » envers les Ouïgours, M. Trudeau et ses ministres se sont abstenus de voter.
« C'était un manque de courage flagrant », martèle l'élu du Bloc québécois.
D'après Alexis Brunelle-Duceppe, qui rentre tout juste d'un forum sur le sort des Ouïgours tenu en Belgique, ces derniers « attendent vraiment d'avoir un appui formel du gouvernement du Canada ».
« Présentement, rien ne se fait », déplore-t-il, visiblement exaspéré.
M. Brunelle-Duceppe estime que son adversaire politique doit être « plus dur envers la Chine ».