
Jusqu’à maintenant épargnée, le nombre de cas de COVID-19 dans la zone 6 explose
Radio-Canada
Jusqu’à maintenant, la zone sanitaire 6, qui inclut la Péninsule acadienne et la région Chaleur, a été relativement épargnée par la pandémie de COVID-19 au Nouveau-Brunswick. Or, depuis l’arrivée du variant Omicron, les choses ont changé.
Depuis le début de la pandémie, on a compté 941 cas de COVID-19 dans la zone 6. Selon les dernières données de la province, n’incluant pas les chiffres des tests rapides, le nombre de cas actifs est actuellement de 548.
Ainsi, plus de 50 % du total des infections enregistrées jusqu'ici sont des cas qui sont présentement actifs.
Il est clair que nous avons été épargnés durant plusieurs mois dans notre région. Ce qu’on remarque tout de suite démontre seulement que nous sommes humains, a noté Kassim Doumbia, maire de Shippagan, en entrevue à La matinale.
On est quand même à 540 cas actifs, c’est énorme. C’est inquiétant, a renchéri le maire de Bertrand, Yvon Godin.
Dans la Péninsule acadienne, un sentiment de sécurité s’était installé au cours des derniers mois. Tout en respectant les directives de la santé publique, la population a résisté à la pandémie jusqu’à maintenant.
Pendant plus d’un an et demi, on l’a échappé belle, c’est-à-dire qu’on n’a pas eu beaucoup de cas. Ça a peut-être créé un sentiment de sécurité qui faisait en sorte que dans notre région, on était comme un petit peuple gaulois protégé du reste de la province, mais ce sentiment-là est en train de disparaître aujourd’hui parce qu’on s'aperçoit qu’on est aussi vulnérable que toute autre personne au Canada, a souligné Yvon Godin.
Pourquoi la région de la Péninsule acadienne a-t-elle eu si peu de cas depuis le début de la pandémie et pourquoi la situation a-t-elle changé?
La Dre Louise Haché, médecin de famille à Tracadie, croit que la situation géographie de la région pourrait expliquer la situation.