Julian Assange, désormais libre, a mis des personnes en «danger», selon Washington
TVA Nouvelles
Les États-Unis ont jugé mercredi que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui est désormais libre après un accord avec la justice américaine, avait mis des personnes en «danger» en diffusant des milliers de documents confidentiels dans les années 2010.
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«Les documents publiés donnaient des informations permettant d'identifier des personnes en contact avec le département d'État, notamment des dirigeants de l'opposition, des militants des droits humains du monde entier, dont la situation a été mise en danger en raison de leur divulgation publique», a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.
«Cela a également freiné la capacité du personnel américain à nouer des relations et à avoir des conversations franches», a ajouté M. Miller.
Plus tôt dans la journée, M. Assange, 52 ans, a été libéré au terme d'une rapide audience au tribunal fédéral américain de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord. Il est rentré en Australie, son pays d'origine.
Conformément à l'accord, l'ancien informaticien a plaidé coupable d'obtention et de divulgation d'informations sur la défense nationale.
La justice américaine le poursuivait pour avoir rendu publics à partir de 2010 plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.