Joly, ministre du gouvernement mondial?
TVA Nouvelles
Quelle est la vision du monde de la nouvelle ministre des Affaires étrangères de notre Dominion, Mélanie Joly?
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«En a-t-elle simplement une?» persifleront les mauvaises langues (qui, en se moquant de cette femme politique avec une sorte d'acharnement, se sont paradoxalement trouvées à la propulser toujours plus haut).
On peut pourtant dire qu'il y a quelque chose comme une «vision du monde» dans son «Changer les règles du jeu» (Québec Amérique) — essai au demeurant plein de lapalissades et d'affirmations peu étayées — publié en 2014.
À l'époque, elle venait de quitter la tête du parti municipal Vrai changement pour Montréal, qu'elle avait fondé pour l’élection de 2013. Dans les interviews, elle disait être contente d'avoir laissé la politique pour pouvoir «dire plus directement ce qu'elle pensait».
Dans l'introduction, elle avait dévoilé l'aspect programmatique de l'ouvrage: «Je livre cet essai, qui se veut aussi le fondement de mes actions futures».
Lors de la campagne électorale de 2019, je l'avais interviewée, à QUB radio, pendant 25 minutes, lui rappelant certains passages de son livre. Plusieurs de ses «actions politiques» ne concordaient pas du tout avec ce qu'elle affirmait dans «Changer les règles du jeu». Notamment l'idée que les multinationales doivent prélever des taxes à la consommation. Mais aussi que «toute entreprise ou personne qui profite de l’accessibilité à un marché étatique paie en conséquence pour cet accès» (p. 179).