Jeux vidéo: survivre à l’apocalypse... ou pas
TVA Nouvelles
Le principe des jeux de survie existe depuis les tout premiers titres – «Pac-Man» ou «Space Invaders» en étant les meilleurs exemples. Mais, avec les années, le concept s’est raffiné et désormais, il ne faut plus se contenter de ne pas se faire tuer ou de se faire dévorer.
En 2017, le marché des jeux de survie – en anglais «Survival games» - était estimé à près de 800 millions $ US par an. Pas étonnant que ce qui était au départ une niche soit devenu un genre plus que rentable. Partons à la (re)découverte de plusieurs titres.
L’un des classiques du genre date de 1992 et est encore mis à jour aujourd’hui. «UnReal World» catapulte le «gamer» quelque part dans un pays nordique pendant l’Âge de fer. Développé par des Finlandais, le titre inclut de nombreux éléments de ce pays et peut être joué de différentes manières, librement ou en suivant des missions et en développant des habiletés.
Autre classique, dont les graphiques ont pris quelques rides, «Septentrion» développé au Japon et sorti en 1993. Le joueur se retrouve sur le «Lady Crithania», un bateau en train de sombrer. Manoeuvrant le personnage de Capris Wisher, un architecte, le «gamer» a une heure pour s’en échapper et a la possibilité de sauver jusqu’à sept autres passagers.
Illustration même du jeu de survie, «Don’t Starve» (littéralement «Ne meurs pas de faim») met le joueur – qui incarne Wilson, un scientifique allemand – au milieu d’un monde totalement inconnu. Aucune aide, pas d’instructions, le «gamer» est laissé à lui-même dans ce titre développé par la compagnie canadienne Klei Entertainment en 2013 et régulièrement mis à jour depuis. En accumulant des ressources, le joueur peut fabriquer différents objets qui lui permettront de se battre efficacement contre des monstres, des créatures étranges ou des animaux.
Tout le monde connaît «Minecraft»: ce jeu libre dans lequel le mode survie fait la part belle à l’extraction de ressources naturelles, au nombre de monstres tués et aux bâtiments construits. Sorti en 2011, le titre est rapidement devenu le jeu vidéo le plus vendu de
l’Histoire et son «hardcore mode» rend la mort du personnage permanente. Le succès de «Minecraft» a ainsi donné une impulsion supplémentaire aux jeux de survie.
Développé par la compagnie canadienne Hinterland avec un capital d'amorçage du Fonds des médias canadien, «The Long Dark» place le «gamer» dans un univers de glace et de froid. Pas de créatures étranges, mais des animaux. Pas de catastrophe nucléaire, mais un accident magnétique. Il faut faire attention à la faim, à la soif, à la fatigue et au froid tout en trouvant des outils, des armes, des vêtements, etc.
«Explorer. Construire. Survivre.» Voici le slogan de «Rust», un titre dans lequel la survie est l’unique objectif. Sachant qu’absolument tout – et tout le monde – veut votre mort, ça ne sera pas facile. Et comme vous vous réveillez tout nu sur une île, avec dans les mains, une pierre et une torche, ce sera encore plus difficile.