Jets de Winnipeg : stabiliser la défense pour faire fructifier l’attaque
Radio-Canada
L'été a été passablement occupé pour le directeur général des Jets de Winnipeg. Résultat des courses: il s'agit peut-être de la meilleure formation depuis son retour au Manitoba, en 2011.
Les séries ne sourient pas aux Jets de Winnipeg depuis deux ans. Après la saison écourtée de 2020, due à la pandémie de COVID-19, les Jets ont plié bagage dans une série 3 de 5 contre leurs rivaux de Calgary. Il faut dire que l’équipe avait manqué de chance en perdant les services coup sur coup des attaquants Mark Scheifele et Patrik Laine dès le premier match.
La saison 2021 amenait son lot d’espoir à Winnipeg. Le directeur général Kevin Cheveldayoff avait amené de la stabilité à l’avant en acquérant les attaquants Paul Stastny et Pierre-Luc Dubois dans des échanges et comptait devant la cage sur le plus récent lauréat du trophée Vézina, Connor Hellebuyck.
En séries, les Jets n’ont fait qu’une bouchée des Oilers d’Edmonton, laissant présager un long parcours, mais le Canadien de Montréal leur a redonné la monnaie de leur pièce en les balayant à leur tour en quatre petits matchs.
Si cette série a bien évidemment été marquée par la violente mise en échec de Mark Scheifele à l’endroit de Jake Evans à la fin du premier affrontement, les Jets n’ont somme toute jamais été dans le coup contre Montréal, laissant envisager une intersaison occupée pour Kevin Cheveldayoff.
Avec une attaque débordant de talent, comptant notamment sur les Mark Scheifele, Kyle Connor, Blake Wheeler, Nikolaj Ehlers et Pierre-Luc Dubois, en plus d’avoir l’un des meilleurs gardiens de la ligue, tout ce qui manquait à l’équipe de Winnipeg était une défense pouvant contenir l’adversaire.
Le directeur général a donc profité du peu d’espace disponible sous la masse salariale de plusieurs équipes pour réaliser deux échanges. D’abord l’arrivée de Brenden Dillon, de Washington, contre deux choix de deuxième tour.