Jeshrun Antwi sur les traces d’Éric Lapointe avec les Alouettes
Radio-Canada
On aura droit à une rare confrontation entre deux porteurs de ballon canadiens jeudi, à Toronto, lorsque les Alouettes de Montréal rendront visite aux Argonauts.
L’absence de William Stanback a propulsé l’Albertain Jeshrun Antwi au poste de partant du côté des Alouettes, tandis que les Argonauts ont confié leur attaque terrestre au Manitobain Andrew Harris.
Originaire de Calgary, Antwi est conscient de l’occasion qui s’offre à lui. C'est un bel honneur. Je sais qu'il n'y a pas beaucoup de demis offensifs canadiens dans la ligue, et je prends cela au sérieux.
« Je ne suis pas William Stanback. Il est un joueur étoile. Mon but est, un jour, de voir mon nom aux côtés de noms comme Stanback. Mais, en grandissant au Canada, j'ai suivi les carrières de Jon Cornish, d'Andrew Harris, de Jerome Messam, des excellents demis offensifs canadiens. C'est un bel honneur que je ne prends pas à la légère. »
Depuis le retour des Alouettes en 1996, les porteurs de ballon canadiens n'ont jamais été largement utilisés, malgré les présences de solides joueurs comme Éric Lapointe et Bruno Heppell. Heppell avait eu passablement de succès à l'Université Western Michigan, avant d'être transformé en centre-arrière chez les professionnels.
Même s’il espère le retour de Stanback avant la fin de la saison, l’instructeur des demis à l'attaque André Bolduc prépare son escouade comme si l’Américain devait rater tout le reste du calendrier.
Il croit qu’il n’y a pas tellement à changer pour le moment et affiche une pleine confiance envers son jeune porteur canadien.
Antwi, il y a des choses qu’il fait bien. Il y a de nouveaux jeux que j'ai installés juste pour lui parce que c'est un très bon coureur. Il a une très bonne vision. Les joueurs de ligne offensive aiment ça, car il ne se trompe jamais quand il prend des décisions, explique l'adjoint à l’entraîneur-chef.
Le pilote Khari Jones a également bon espoir qu'Antwi pourra accomplir du bon travail, tout en rappelant que l’attaque montréalaise ne dépendait pas uniquement de Stanback.