
Jeff Petry admet s’en être trop mis sur les épaules
Radio-Canada
Jeff Petry est le premier à admettre qu'il n'a pas connu le début de saison espéré.
En l'absence du capitaine Shea Weber, les projecteurs se sont tournés vers Petry au sein de la brigade défensive du Canadien de Montréal. Avec des responsabilités accrues, Petry a connu un début de campagne difficile. Il a amassé seulement une aide à ses 10 premiers matchs et affiché un différentiel de -2.
Il était loin du défenseur confiant qui a amassé 42 points en 55 matchs l'hiver dernier aux côtés de Joel Edmundson.
Il y a des moments où je sentais que j'avais besoin d'en donner plus et d'être le joueur que je ne suis pas, a affirmé Petry. Je n'ai pas besoin de m'ajouter cette pression.
La question du leadership a souvent été soulevée en l'absence de Weber et Petry a admis que cet aspect l'avait peut-être aussi affecté.
Je ne suis pas le gars qui parle le plus. Je préfère mener en donnant l'exemple, a-t-il dit. Ce n'est pas facile quand on s'attend à ce que vous jouiez d'une certaine manière et que vous ne le faites pas. J'ai ressenti un peu de pression, mais je me concentre sur moi maintenant.
Si Edmundson en a encore pour un certain temps à se remettre d'une blessure qui l'embête depuis le début du camp, Petry a néanmoins retrouvé de bonnes sensations, mardi, lors de lavictoire de 3-0 du Canadien face aux Red Wings de Détroit.
Quand je joue sur le bout des pieds, avec conviction et que je patine bien, c'est à ce moment-là que je joue mon meilleur hockey, a dit l'Américain âgé de 33 ans. Je pense que j'étais hésitant et que je jouais sur les talons au début de la saison. Je ne me sentais pas bien sur la glace.
Quand je patine bien, que je bouge bien la rondelle, c'est là que le jeu s'ouvre à moi.