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Jean-Marc Belzile souhaite réduire de 40 % les GES d’ici 2030 à Rouyn-Noranda
Radio-Canada
Jeudi matin, le candidat à la mairie de Rouyn-Noranda Jean-Marc Belzile a présenté ses engagements quant à l'environnement. D’entrée de jeu, il souligne que l’environnement et le développement économique ne sont pas contradictoires, mais qu’ils vont de pair.
Jean-Marc Belzile s'engage à réduire les gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2030 à Rouyn-Noranda, un objectif ambitieux, mais réalisable, selon lui.
Je n’ai pas lancé ça en l’air. Ça fait des semaines qu’on y réfléchit avec mon équipe, avec des gens qui sont des experts en environnement et le chiffre de 40 % est calculé. On a déjà calculé notamment l’impact que ça va avoir si on rend le compost obligatoire partout, l’impact que ça va avoir si on prévoit que 30 % des véhicules soient électriques d’ici 2030, et on est déjà à 15 %-20 % de réduction. Donc en posant des gestes concrets par la suite avec le conseil municipal, je suis convaincu que le 40 %, c'est un chiffre qui est crédible, affirme-t-il.
Jean-Marc Belzile estime que la population de Rouyn-Noranda est prête à implanter de telles mesures.
C’est sûr qu’il y aura toujours certaines personnes qui vont être réfractaires, qui vont laisser rouler leur véhicule, mais après trois ou quatre constats d’infraction, je pense qu’ils vont comprendre le message. Je pense qu’ensemble, on est rendu là, on n’a pas le choix, il faut poser des gestes concrets, dit-il.
S’il est élu, Jean-Marc Belzile souhaite que le conseil municipal collabore étroitement avec la Fonderie pour diminuer les émissions d'arsenic. Parmi les solutions envisagées, il nomme le fait d’envoyer davantage de déchets électroniques à la Fonderie Horne plutôt que de les exporter à l’international pour les recycler.
La Fonderie l’a mentionné à plusieurs reprises, ils en veulent plus [de matériaux électroniques], et ça, ça ne crée pas majoritairement d’arsenic. Donc si on réussit à convaincre Québec de dire que les matériaux électroniques qu’on a ici, arrêtons de les envoyer en Chine, travaillons avec la Fonderie Horne. Tout ce qu’ils peuvent prendre, essayons de leur en envoyer. Puis si ça leur permet de faire de l'argent et d'avoir moins d'arsenic, et bien ça fait partie de la solution, fait valoir Jean-Marc Belzile.