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Jean Charest et la santé : plus d’argent et plus de privé
Radio-Canada
Candidat à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), Jean Charest promet de faire « plus de place pour le privé dans la livraison des soins de santé », en donnant aux provinces « plus de flexibilité », mais tout en s’assurant que ce soit « l’État qui paie » et que le citoyen « ne débourse pas un sou de sa poche ».
Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, l’ancien premier ministre du Québec promet également de créer un fonds d’infrastructures en santé de 10 milliards de dollars pour investir dans la construction d’hôpitaux et de cliniques ainsi que dans l’achat d'appareils technologiques.
Jean Charest est également ouvert à la demande des provinces pour qu’Ottawa augmente de 28 milliards de dollars les transferts canadiens en santé afin de financer 35 % des soins, mais avec quelques bémols.
35 %, c’est une demande qui me paraît très légitime. Est-ce qu’on peut y arriver rapidement et d’un seul coup? C’est loin d’être sûr, a-t-il déclaré.
Le candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada PCC estime qu’il faut d’abord tirer les leçons de la COVID, puis moderniser la Loi canadienne sur la santé, avant de s’engager dans des négociations sur le financement tout en respectant les compétences des provinces.
Le message de Jean Charest en matière de santé contient également une note populiste qui ressemble en partie au discours que livre son adversaire Pierre Poilievre.
« Justin Trudeau nous a démontré qu’il préfère garder les Canadiens confinés à la maison plutôt que de réformer le système de santé canadien. Après plus de deux ans de restrictions sanitaires, il est clair que nous avons besoin d’innovations et non pas d’idéologies. »
Jean Charest propose d'apporter des changements majeurs à la Loi canadienne sur la santé, en consultation avec les provinces, afin de redéfinir les balises fédérales sur cette question.
Le moment est arrivé dans notre histoire de briser l’embâcle de la Loi canadienne sur la santé, de détacher les mains des provinces pour mieux servir les patients, a-t-il affirmé.