Janie Béïque: ouvrir les portes de la finance aux femmes
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Elle aurait voulu être une artiste, mais a plutôt décidé de (re)dessiner le portrait de la société par le biais de la finance. En devenant la première femme PDG du Fonds de solidarité FTQ en pleine pandémie – façonnant au passage un comité de direction paritaire –, Janie Béïque est passée maître dans l’art du changement positif.
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«En 2012, je suis sortie de ma zone de confort!
Après trois ans en tant que vice-présidente responsable des sciences de la vie et des technologies de l’information, mon prédécesseur Gaétan Morin m’a confié le secteur manufacturier. Je suis donc passée de la «nouvelle économie» à des industries plus «traditionnelles».
Peu importe la taille d’une organisation, c’est important d’encourager une diversité d’expériences pour les personnes occupant des rôles de leadership dans les acquisitions. Ça leur permet de prendre de meilleures décisions et de mieux influencer le cours d’un dossier. Mes nouvelles responsabilités m’ont alors permis de mieux comprendre la réalité d’entreprises et de leurs travailleurs dans toutes les régions du Québec qui affrontent une compétition mondiale grandissante. Ça m’aura donc donné la chance de grandir dans l’organisation.
Personnellement, je faisais de mon mieux pour maintenir un équilibre travail-famille-vie personnelle.»
«Une grande fierté! Devenir présidente et cheffe de la direction du Fonds, ça me donne la chance d’en faire plus pour les Québécoises et Québécois qui n’ont pas de régime de retraite. Plus pour les travailleuses et travailleurs dans une économie en pleine transition, afin qu’elle soit juste. Plus pour lutter contre les changements climatiques qui transforment notre planète.»