Jamais trop de « Je t’aime » pour Justine Laberge-Vaugeois
Radio-Canada
Connue comme une moitié du duo musical Alfa Rococo, Justine Laberge-Vaugois est aussi devenue autrice jeunesse dans les derniers mois, avec son premier livre Un hérisson dans le bedon. Elle fera une animation devant public, le samedi 9 avril, à 10 h, dans la zone jeunesse.
J'en ai vécu quelques-uns il y a quand même longtemps, sans être autrice. J'ai fréquenté les salons du livre avant d'avoir des enfants. J'y allais parfois quand j'étais à Montréal, mais j'avoue qu'avec de jeunes enfants, je me voyais peut-être moins me promener en poussette dans les allées du salon. C'est quand même assez foisonnant.
Mais là, c'est plus facile. Donc j'ai renoué cette année, mais peut-être aussi parce que je sortais un livre. Je trouve que c'est vraiment une belle occasion de se promener en famille, de voir tout ce qui se fait. Ça donne un portrait du bouillonnement de la culture littéraire actuelle. C'est sûr que ça va devenir un incontournable annuel pour toute la famille.
Ça me fait rire parce que sur ma table de chevet, il y a une pile de livres en ce moment. J’ai tellement accusé de retard dans mes lectures! C'est sûr qu’avec deux jeunes enfants, on vient comme fatigué vite. Le soir, quand je les couche et que j’arrive dans ma chambre, des fois, je relis trois fois la même page. Mais je fais de grands efforts et j’aime tellement la lecture que je m’y replonge tout le temps.
Ma mère m'a offert Femme forêt qu'elle venait juste de terminer et qu’elle voulait absolument que je lise aussi. Je trouve que c'est bien que ce livre vienne de ma mère, c’est encore plus symbolique.
Je suis vraiment tombée sous le charme de l'écriture d'Anaïs [Barbeau-Lavalette]. J'avais déjà lu auparavant La femme qui fuit, puis ça m'avait vraiment bouleversée. J'y ai repensé tous les jours, pendant des semaines, des mois; ce livre-là m’accompagnait.
Même si c'était difficile, je crois qu'il y avait quand même du beau dans le livre. C'est exactement ce que je ressens avec Femme forêt.
Je trouve que ça me ressemble beaucoup parce que je suis de la même génération qu'Anaïs. J'ai des enfants, ça parle du lègue, des parents, des grands-parents, de ce que nous, on va donner à nos propres enfants. Donc ça me rejoint énormément. Je trouve ça magnifique déjà et je pense que j'ai juste 40 pages de lues.
J’ai hésité parce que je trouve que ça peut vraiment paraître cliché comme réponse. Mais en même temps, je me dis que s’il a été autant apprécié, c'est que le livre est quand même porteur d'un message universel qui touche d'autres personnes que moi.