Israël: l'heure tourne pour les otages et la contestation monte contre Netanyahu
TVA Nouvelles
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, réitère ses promesses de faire libérer les otages retenus depuis quasiment dix mois à Gaza, mais il fait face à une contestation croissante de sceptiques estimant qu’il n’est pas intéressé par un accord avec le Hamas, selon des experts.
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L’intensification des tensions dans la région accroît le désespoir des familles et des proches des 111 personnes encore captives dans la bande de Gaza, dont 39 ont été annoncées mortes par l’armée israélienne. Les otages avaient été enlevés lors de l’attaque sanglante du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre en Israël, qui en représailles a lancé une offensive dans la bande de Gaza.
Les détracteurs de M. Netanyahu, qui fait l’objet d’un procès pour corruption, estiment que le premier ministre est davantage enclin à faire durer la guerre qu’à conclure un accord indirect avec le Hamas pour la libération des otages, les partenaires d’extrême droite de sa coalition gouvernementale y étant farouchement opposés.
Israël est désormais confronté à un risque très élevé d’escalade militaire après deux attaques qui ont ravivé les craintes d’un élargissement de la guerre en cours à Gaza à l’ensemble du Moyen-Orient, entre Israël d’une part, l’Iran et les groupes qu’il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen d’autre part.
L’Iran et ses alliés du Hezbollah et du Hamas avaient annoncé une riposte après l’assassinat le 31 juillet à Téhéran du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël par ces derniers, et après une frappe israélienne le soir du 30 juillet, qui a tué le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth.