Israël bombarde Gaza, flambée de violences à la frontière avec le Liban
TVA Nouvelles
L’armée israélienne a bombardé vendredi la bande de Gaza dévastée et assiégée, la perspective d’une trêve rapide dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien s’éloignant malgré les efforts internationaux.
• À lire aussi: Ex-otage à Gaza, «il nous raconte certaines choses» mais gardera ses secrets
• À lire aussi: Israël: l'interdiction d'Al-Jazeera prolongée pour 35 jours
Au neuvième mois de la guerre, le front nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, connaît une nouvelle flambée de violences avec des échanges de tirs transfrontaliers intenses entre le Hezbollah, un allié du Hamas, et l’armée israélienne.
Encore une fois, les espoirs d’un cessez-le-feu dans le conflit déclenché par une attaque sanglante sans précédent du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre semblent douchés, les protagonistes campant sur leurs positions intangibles.
Aux premières heures vendredi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes sur le petit territoire palestinien, en proie à une crise humanitaire majeure avec une menace de famine et où 75% des quelque 2,4 millions d’habitants ont été déplacés selon l’ONU.
L’armée concentre principalement ses opérations à Rafah (sud), où elle a lancé le 7 mai son offensive terrestre indispensable selon elle pour éliminer le Hamas. Mais les bombardements et les combats continuent ailleurs dans la bande de Gaza.
«Nous étions assis à la maison et nous mangions. Soudain la maison s’est effondrée sur nous», touchée par une frappe nocturne israélienne sur la ville de Gaza (nord), a raconté à l’AFP Anwar Harz, blessé et soigné à l’hôpital Al-Ahli. «Assez, assez de guerre et de destruction.»
Plusieurs Palestiniens blessés parmi lesquels des enfants ont été transportés dans cet hôpital, l’un des rares à fonctionner, a minima, dans le territoire palestinien. À la morgue de l’établissement, plusieurs corps enveloppés dans des couvertures sont placés à même le sol.