Investissement de 366 millions $ dans la production télévisuelle et numérique Investissement de 366 millions $ dans la production télévisuelle et numérique
Radio-Canada
Carol Ann Pilon, directrice générale de l’ Alliance des producteurs francophones du CanadaAPFC et David Baeta, président du conseil d’administration du même organisme et producteur de Moi & Dave, affirment que le financement représente un gage de confiance envers les producteurs francophones en milieu minoritaire, plusieurs défis persistent.
C’est une industrie qui est précaire, qui est toujours en danger de disparaître d’une certaine manière, explique David Baeta.
Carol Ann Pilon explique le besoin d’avoir un financement plus équilibré pour se démarquer dans un marché de plus en plus mondialisé, et compétitionner face aux géants.
Les budgets auxquels on a accès, par exemple dans la francophonie canadienne et même au Québec, sont largement inférieurs à ce que les productions anglophones touchent comme budget de production, précise-t-elle.
David Baeta mentionne que des enjeux persistent pour les producteurs francophones en situation minoritaire, particulièrement en ce qui touche la main-d'oeuvre. Un autre défi de taille : celui de conjuguer avec la place du contenu francophone dans l’offre existante et le marché anglophone.
Selon lui, c’est un défi de maintenir et de soutenir un bassin de gens compétents et talentueux pour raconter des histoires singulières à l’image de la communauté francophone. Si les créateurs ne peuvent pas se projeter sur une carrière sur le long terme, ils vont choisir d’autres carrières [ou encore] aller travailler sur une production de langue anglaise pour des sommes beaucoup plus intéressantes, explique-t-il.