Intelligence artificielle: X change ses paramètres de confidentialité sans prévenir les utilisateurs
TVA Nouvelles
Des internautes ont dénoncé un nouveau changement non annoncé de la plateforme X qui permet au réseau social d’utiliser les publications des utilisateurs pour entraîner son modèle d’intelligence artificielle (IA).
«Twitter vient d'activer par défaut un paramètre pour tout le monde, donnant le droit d'utiliser vos données pour entraîner [le modèle d’IA] "Grok". Ils ne l'ont jamais annoncé», déclare @EasyBakedOven dans une publication sur X.
L’option peut être désactivée sur le site web, mais pas via l'application mobile. «C’est caché», déplore l’internaute.
Grok est l’IA conversationnelle développée par X.ai, une autre entreprise appartenant à Elon Musk, propriétaire de X. Elle se veut une rivale à ChatGPT en s’opposant à l’idéologie «woke» qui y est trop présente, selon son créateur.
«Autoriser l'utilisation de vos publications ainsi que de vos interactions, entrées et résultats avec Grok pour l'entraînement et l'ajustement», explique le nouveau paragraphe en gras dans les paramètres de X. En plus petit et moins visible, sous l’écrit principal, on peut lire : «Pour améliorer continuellement votre expérience, nous pourrions utiliser vos publications sur X ainsi que vos interactions, entrées et résultats avec Grok à des fins d'entraînement et d'ajustement.»
Cette approche, qui se démarque par son manque de transparence envers les usagers de la plateforme, a attiré l’attention des autorités européennes de protection de la vie privée, dont la Commission irlandaise de protection des données, d’après TechCrunch.
Un plan similaire de Meta visant à réutiliser les données des utilisateurs de Facebook et Instagram pour l'entraînement de l'IA a été suspendu en Europe le mois dernier, après que des plaintes liées au Règlement général sur la protection des données de l'Union européenne ont suscité un examen réglementaire en Irlande et au Royaume-Uni.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...