
Intelligence artificielle: votre emploi est-il à risque d’être remplacé?
TVA Nouvelles
Qu’on le veuille ou non, les progrès de l’intelligence artificielle (IA) avancent à grands pas et ses conséquences sur le travail s’annoncent tout sauf rassurantes. Pas moins de 4,7 millions d’emplois, soit un emploi sur quatre au Canada, sont à risque d’être remplacés par l’IA d’ici 2030.
Cette prévision de la firme McKinzey (plus de 400 M d’emplois perdus dans le monde) se compare à celles d’autres firmes du même acabit. Une analyse de la société Goldman Sachs évalue pour sa part le nombre de travailleurs victimes de ce raz-de-marée anticipé à quelque 300 millions de postes sur la planète.
«Comme je dis toujours, bien sûr que tous les travailleurs ne seront pas remplacés par l’IA. Mais ceux qui ne le seront pas risqueront de l’être par une personne qui aura appris à s’en servir», nuance l’expert Bruno Guglielminetti et animateur du balado d’actualité numérique Mon Carnet.
Le Journal a cherché à comprendre comment l’IA risquait de transformer la vie des entreprises et des travailleurs. Nous avons aussi dressé une liste des secteurs et emplois les plus susceptibles de subir des changements importants au cours des prochaines années. (voir texte à gauche)
Tous les secteurs seront touchés et certains emplois seront plus rapidement transformés que d'autres. Le Journal a interrogé des acteurs de plusieurs secteurs pour comprendre leurs inquiétudes:
-en télévision, en musique, au cinéma, en humour, en publicité et même en littérature, l’intelligence artificielle bouscule les habitudes,
-pour le commerce de détail comme Couche-tard, l’arrivée de magasins sans caissier n’a pas été concluante,
-le secteur de la traduction se transforme au rythme des avancées de l’IA,
-dans le milieu juridique, de nombreuses mises en garde sont faites auprès des juristes afin de s’assurer d’une saine utilisation de ces outils de l’IA.