
Intelligence artificielle: le robot ne remplacera jamais l’humain en droit
TVA Nouvelles
L’intelligence artificielle permettra d’améliorer le rendement au travail des acteurs du système judiciaire, mais ne remplacera jamais le rôle des humains dans le processus, estiment des spécialistes en la matière.
«Ça prendra toujours un humain dans la boucle pour garantir la confiance. La connexion émotionnelle demeure», affirme Me Catherine Claveau, bâtonnière du Barreau du Québec.
Depuis quelques années déjà, l’intelligence artificielle (IA) s’est immiscée dans plusieurs secteurs d’activités. Le système judiciaire ne fait pas exception.
La bâtonnière voit plutôt d’un bon œil la progression de cette technologie, et cela, sans pour autant craindre qu’un acteur du système ne soit remplacé par un robot.
«Il faut voir l’IA comme une opportunité, mais être réaliste qu’elle peut présenter certains revers, lorsqu’utilisée sans encadrement», observe celle qui sensibilise ses membres.
Même son de cloche pour Me Nicolas Vermeys, professeur en droit à l’Université de Montréal et directeur adjoint du Laboratoire de cyberjustice.
Il y voit davantage une gestion différente du temps pour ces acteurs.