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Intégrer les risques climatiques dans la gestion des finances publiques, recommande l’IDQ
TVA Nouvelles
Québec devrait intégrer dans ses projections budgétaires les risques climatiques qui semblent sous-estimés dans les finances publiques, selon un rapport de l’Institut du Québec (IDQ).
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Le rapport commandé par le ministère des Finances a analysé les mesures prises par plusieurs juridictions à travers le monde pour intégrer les risques climatiques dans les processus budgétaires.
«Il serait donc temps de passer du mode réactif à préventif en se préparant dès maintenant à l'impact et aux coûts que ces catastrophes naturelles entraîneront sur le budget du Québec », a indiqué par communiqué Mia Homsy, présidente-directrice générale de l'IDQ, mercredi.
Une planification des risques climatiques dans les finances publiques s’impose pour offrir plus de prévisibilité aux entreprises, aux marchés financiers et aux agences de notation, croit l’IDQ.
Pour évaluer les risques de l’adaptation aux changements climatiques, Québec peut miser sur la bourse du carbone, l’hydroélectricité et une gestion rigoureuse des finances publiques, selon l’organisme.
Devant les défis induits par les changements climatiques, l’IDQ propose d’intégrer les risques climatiques dans l’évaluation des coûts d’entretien des infrastructures publiques.
À titre d’exemple, l’IDQ déplore que le Plan québécois des infrastructures avec un budget décennal de plus de 130 G$ n’ait inclus aucune provision pour faire face aux inondations pourtant plus récurrentes.
Autre reproche fait à Québec: le Plan pour une économie verte 2030 ne prévoit pas les impacts par secteur et les effets sur les finances publiques.