Insurrection ou expression politique légitime?
Radio-Canada
Pour le commun des mortels, l'assaut au Capitole d'il y a un an était violent et visait à interrompre un processus démocratique.
À force de répéter que les élections lui ont été volées et que les évènements du 6 janvier n'étaient que l'expression légitime de la colère de manifestants, Donald Trump cherche à transformer la vérité, et ses partisans l'appuient.
Un mensonge répété 10 000 fois devient une vérité : c'est une citation souvent attribuée à Joseph Goebells, ministre de la propagande du Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale. Une pratique qui semble efficace même aujourd'hui.
Gare aux brebis égarées qui ne suivent pas la ligne du Parti républicain ou plutôt la ligne de Donald Trump.
Le leader de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, s'en est pris au comité national du parti après que celui-ci eut sanctionné les représentants Liz Cheney et Adam Kinzinger pour avoir participé à la commission d'enquête entourant l'assaut du capitole le 6 janvier 2021.
Selon la présidente du comité Ronna McDaniel, l'insurrection n'était qu'une expression politique légitime. Mitch McConnell a du remettre les points sur les i.
« C'était une violente insurrection pour empêcher le transfert pacifique du pouvoir d'une administration à une autre, après la certification légitime des votes. »
Une réflexion qui a provoqué la colère de l'ancien président.
« Mitch McConnell ne parle pas au nom du parti et ne représente pas l'opinion de la vaste majorité des républicains. Il n'a rien fait pour empêcher cette élection frauduleuse. S'il s'était battu, on aurait eu un pays fort et fier au lieu d'un pays faible et gênant. »