Inondations : la C.-B. veut limiter les déplacements et encadrer l’achat de biens
Radio-Canada
La Colombie-Britannique compte utiliser les pouvoirs que lui accorde l’état d’urgence, promulgué mercredi, pour interdire les déplacements non essentiels, limiter la quantité d’un bien pouvant être acheté en une fois, et ce afin de limiter les achats de précaution, et plafonner le prix des biens au cours des prochains jours.
C'est ce qu'a annoncé le ministre provincial de la Sécurité publique, Mike Farnworth, jeudi après-midi.
De telles mesures d’urgence ont été mises en place au pire de la pandémie de COVID-19, rappelle le ministre Mike Farnworth. Cette fois, les restrictions viseraient les zones desservies par les routes accidentées. La priorité serait accordée au transport commercial et aux déplacements essentiels, précise-t-il.
Le transport de marchandises et les chaînes d'approvisionnement sont gravement touchés par la destruction de routes dans le sud de la province.
Dans certains endroits de la Colombie-Britannique, des gens ont pris d’assaut des supermarchés et des stations d’essence pour faire des provisions.
Jeudi, la route 7, qui relie le Grand Vancouver à Hope, a été rouverte sur une voie en alternance. C’est une bonne nouvelle, dit le ministre des Transports, Rob Fleming. « Il s’agit d’une liaison clé entre le Grand Vancouver et le reste de la province. »
Jeudi après-midi, cela a permis à environ 1000 personnes qui étaient coincées à Hope de retrouver leur résidence du Grand Vancouver, a annoncé Mike Farnworth.
Depuis mardi, quelque 1100 personnes étaient coincées à Hope, située à 150 km à l'est de Vancouver. Pas moins de 900 d’entre elles s’étaient réfugiées dans une école secondaire et une église.
Le débordement de la rivière Nooksack, située de l’autre côté de la frontière avec les États-Unis, se poursuit et inonde les champs de Sumas Prairie. La station de pompage qui vide la plaine inondable fonctionne à plein régime et risque de cesser de fonctionner à tout moment.