Infrastructures : les universités de la Nouvelle-Écosse ont besoin de plus de 1 G$
Radio-Canada
Les dix universités de la Nouvelle-Écosse estiment à plus de 1 milliard de dollars les coûts de l’entretien reporté de leurs infrastructures.
Les universités connaissent un déficit budgétaire total de plus de 600 millions de dollars en travaux différés, selon un document du gouvernement préparé pour le ministre de de l'Éducation postsecondaire, Brian Wong, et dont CBCCanadian Broadcasting Corporation a obtenu un exemplaire grâce à une demande d’accès à l’information.
Les universités ont reporté des travaux d’entretien afin d’équilibrer leur budget, et elles demandent l’appui du gouvernement provincial pour remplacer ou rénover des infrastructures, explique-t-on dans ce document.
Mais selon le directeur de l’Association des universités de l’Atlantique, Peter Halpin, le déficit budgétaire est plutôt de 1,3 milliard de dollars. Il précise qu’il s’agit de l’évaluation la plus récente du coût des projets nécessaires en matière d’énergie verte, d’accessibilité et d’infrastructures numériques.
Selon M. Halpin, les travaux d’entretien reportés et le remplacement d’infrastructures vieillissantes constituent le plus grave problème des universités et la priorité de l’organisme lorsqu’il demande l'appui des gouvernements provincial et fédéral.
Pour illustrer l’ampleur du problème, M. Halpin compare la situation à celle de propriétaires qui ne peuvent vivre sous un toit qui coule parce que l’infiltration d’eau finit par endommager toute la structure de la maison.
L’organisme demande depuis quelques années aux deux ordres de gouvernement d’investir dans les infrastructures de toutes les universités en Atlantique. Peter Halpin espère avoir l’appui des gouvernements provinciaux pour obtenir plus de financement du fédéral.